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14 septembre 2011

Cours 3ème Histoire





3ème
Histoire
Chapitre I - La Première Guerre mondiale
Fiche polycopiée n° 2


II – Une guerre consentie ou subie ?


A - La violence des conditions de vie

* les soldats

Document 1 : le texte de Victor Giraud
Question 1 : Relevez les termes qui décrivent l’horreur des tranchées. Décrivez les conditions des combats.

Document 2 : le texte d’Henri Barbusse.
Question 2 : Les soldats agissent-ils  avec consentement ou sous la contrainte ?

* les civils

Document 3 p 42 : le coût de la vie à Paris et récit des conditions de vie des civils
Question 3 : Quelles sont les conditions de vie des populations soumises à l’occupation allemande ? 
 
Document 1 : Verdun et la guerre de position
"Subir pendant des heures interminables des bombardements d'enfer, se blottir, s'accrocher, se terrer où l'on peut, se coucher par terre et feindre la mort quand passe un avion allemand, grelotter sous la pluie, sous la neige, ne pas dormir, souvent n'avoir rien à manger ni à boire, voir à côté de soi tomber des camarades atrocement déchiquetés, entendre les cris des blessés et les râles des mourants, et tenir, tenir jusqu'au bout, jusqu'à la mort, parce qu'il le faut, parce que c'est la consigne et le devoir."
Victor Giraud, Histoire de la Grande Guerre, Flammarion, 1932.

 
Document 2 : texte d’Henri Barbusse, 1916
Voici fuser et se balancer sur la zone bombardée un lourd paquet d’ouate verte qui se délaie en tous sens. Cette tâche de couleur nettement disparate dans le tableau attire l’attention.
- C’est des gaz asphyxiants, probable. Préparons nos sacs à figure !
- Cà, c’est vraiment des moyens déloyaux !
- Tu m’fais marrer, avec tes moyens déloyaux. Quand on a vu des hommes défoncés, sciés en deux, ou séparés de haut en bas, tendus en gerbes par l’obus ordinaire, des ventres sortis jusqu’au fond et éparpillés comme à la fourche, des crânes rentrés tout entier dans l’poumon comme à coups de masse [...]
- Tout de même, qu’est-ce que nous sommes depuis deux ans ? Des pauvres malheureux incroyables, mais aussi des sauvages, des brutes, des bandits, des salauds.
- Pire que ça ! mâcha celui qui ne savait que employer cette expression.
Dans la trêve désolée de cette matinée, ces hommes qui avaient été tenaillés par la fatigue, fouettés par la pluie, bouleversés par toute une nuit de tonnerre, ces rescapés des volcans et de l’inondation entrevoyaient à quel point la guerre, aussi hideuse au moral qu’au physique, non seulement viole le bon sens, avilit les grandes idées, commande tous les crimes – mais ils se rappelaient combien elle avait développé en eux et autour d’eux tous les mauvais instincts sans en excepter un seul : la méchanceté jusqu’au sadisme, l’égoïsme jusqu’à la férocité, le besoin de jouir jusqu’à la folie.
Henri Barbusse, Le Feu, 1916



B - Moyens et formes de consentement ou contrainte

* le patriotisme et la propagande

Document 3 : une publicité
Question 4: En quoi ce document est-il paradoxal ? Que peut-on en conclure ?

Document 4: la prière du soldat
Question 5 : Présentez le document.
Question 6 : Comment l’image est-elle composée ? Interprétez les différentes scènes.

* la crise de 1917 et la lassitude à l’égard du conflit

Document 5 : la révolte des poilus
Question 7: Quelles sont les raisons de la révolte ? Comment les mutineries ont-elles pris fin ?

  Document 3 : une publicité française (novembre 1918)


Document 4 : la prière du soldat

Document 5 : la révolte des poilus (chanson de Craonne)
" [...] C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
Tous ces grands qui font leur foire
Si pour eux la vie est rose, / Pour nous c'est pas la mêm' chose.
Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués, / F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien, / Nous autres, les pauvr' purotins.
Tous les camarades sont enterrés là, / Pour défendr' les biens de ces messieurs là.

Refrain
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront, / Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les troufions / Vont tous se mettre en grève.
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros, / De monter sur l'plateau,
Car si vous voulez faire la guerre, / Payez-la de votre peau !"


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