Débat : Quelles sont les fonctions de l’Histoire, de la géographie et de l’Education civique ?

Cela ne sert à rien car :	Les fonctions de l'histoire - géographie et éducation civique
Ennuyeux? Difficile? Ne permet pas de trouver du travail?	- passer des examens (préparer le brevet, le baccalauréat) - maîtriser le français (écrit mais aussi oral) - liens transversaux multiples: de nombreux textes sont communément étudiés en histoire et en français, des œuvres littéraires, musicales et picturales constituent des sources historiques - participer à la maîtrise de l’informatique (site Google earth) - améliorer sa culture générale - devenir un citoyen (voter, participer à la vie politique y compris dans sa propre ville) - trouver un travail (enseignement, recherche, aménagement du territoire, fac de droit, les entretiens d’embauche comportent souvent des tests de culture générale) - se divertir (films, romans, jeux vidéo, sites Internet) - donner quelques clés pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons
	Les fonctions de l'éducation civique
	- approfondir la notion de citoyenneté - améliorer le fonctionnement de la vie citoyenne (comprendre les règles de la vie en société, prendre part à des débats)
	Les fonctions de la géographie
	- se repérer dans l'espace - localiser et aménager les espaces - préservation de l’environnement
	Les fonctions de l'Histoire
	- connaître son passé (se repérer dans le temps) - développer son esprit critique (distinguer le vrai du faux) - lutter contre les dictatures et les propagandes - donner du sens à l'évolution de l'humanité
	- « savoir faire le lien entre ce que l’on voit et ce que l’on sait »
La question de l'utilité de l'histoire-géographie implique forcément une réponse subjective (chacun conserve le droit d'aimer ou pas cette discipline scolaire). Cependant, l'école reste un endroit d'apprentissage éloigné des préoccupations d'un hypermarché (dans le sens où, à l'école, on n'y vient pas pour faire ses courses en fonction de ses besoins du moment). De même, s'il s'agit d'étudier uniquement en fonction de ses volontés professionnelles, l'histoire effectivement ne sert pas à grand chose pour un futur boulanger ou menuisier (encore que les meilleurs boulangers, menuisiers, jardiniers, etc. sont des gens cultivés et souvent passionnés par l'histoire notamment de leur métier). Si on pousse cette logique de l'utilité jusqu'à son terme, il ne nous resterait plus qu'à parler des déchets à l'éboueur. Autrement dit, un éboueur est-il condamné à ne parler que du ramassage des déchets, un boulanger a-t-il le droit de s'intéresser à autres choses que la farine et le pain? Dans une société où les citoyens sont appelés à changer de métier et à s'adapter aux nouvelles technologies, il apparaît plus que jamais évident que la culture et son acquisition deviennent un enjeu majeur pour chaque individu.

Conclusion : 

   Suite à ces débats, chacun possède son droit de jugement : on conserve la possibilité ne pas être passionné par ces disciplines mais affirmer leur inutilité sans aucune argumentation n'est plus acceptable.    

   Par ailleurs, il s'agit d'une obligation scolaire de s'investir dans chaque matière. 
   Acquérir une culture générale implique de s'intéresser à tous les enseignements proposés au collège.