B - L'intégration de Citroën dans
le groupe PSA
Document 1: le sauvetage de
Citroën dans les années 80
Dans les années
1980, Citroën répond à la crise économique en adoptant une stratégie de
modernisation inspiré du toyotisme. Les dirigeants mettent en place le plan
Mercure.
La
généralisation du flux de production, tant au sein de l'usine qu'avec les fournisseurs
extérieurs, la volonté de réguler les stocks, l'augmentation du temps de
disponibilité des machines grâce à des changements rapides d'outils,
l'autocontrôle de la qualité tout au long de la ligne semblent incarner le
"zéro stock, zéro délai, zéro défaut" de Toyota. Mais le plan
Mercure comporte également un volet social. Citroën tente d'instaurer un
dialogue entre les opérateurs et les agents de maîtrise. Le plan Mercure
offre aux opérateurs une plus grande qualification: l'ouvrier devient
polyvalent, capable d'utiliser une machine, de l'entretenir, voire d'effectuer
des réparations simples. Des changements capables de rendre un certain
intérêt au travail.
D'après
Jean-Louis Loubet, "Citroën et l'innovation (1915 - 1996)", Vingtième siècle, Revue d'histoire,
n°57, janvier - mars 1998, Presses de Sciences Po, 2008.
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Document 2 :
la répartition du capital de
PSA
Source: Euroclear France et Phoenix investor
Relations
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Document 1: le sauvetage de Citroën
Question
1:
Quels sont les causes du plan Mercure?
Question
2:
Quels sont les objectifs du plan Mercure?
Documents
2 et 3: Citroën dans la mondialisation
Question
3:
Quels sont les avantages de l'entreprise PSA dans le contexte de la
mondialisation?